Si on le fait intelligemment, le traitement de l’eau est
quelque chose de très simple. Pour profiter pleinement de votre
installation et éviter que le rêve ne se transforme en cauchemar, je vous
conseille de suivre ces quelques indications.
Crédit photo: designiz.fr
- La température de l’eau.
C’est un fait : plus la température de l’eau grimpe,
plus son traitement est difficile. En hiver, votre piscine ne vous demande que
peu d’entretien, voir même pas du tout. Mais dés que la température de l’eau
approche des 15°C,
il est temps de reprendre votre piscine en main. Il est toujours conseillé de
procéder à la remise en route dès la fin de l’hiver (à Pâques par exemple),
l’eau sera beaucoup plus facile à traiter. Moins de produits chimiques à
utiliser ainsi qu’un gain de temps considérable, voilà ce que vous avez à y
gagner. Même si votre piscine est ouverte un ou deux mois avant les premières
baignades, peu importe. Le fonctionnement du système de filtration représente
un budget bien inférieur à celui des produits qui seraient à consommer si l’on
attend que l’eau atteigne les 15°C.
Personnellement, je remets ma piscine en route dès 10°C.
- Les éléments extérieurs :
- Le soleil :
Il chauffe votre eau
et comme lors de la remise en route, plus la température de l’eau sera haute,
plus le traitement sera difficile. Le pH se déstabilise rendant les
désinfectants et les floculants de moins en moins efficaces. Un fort
ensoleillement engendrera également un phénomène de photosynthèse, accentuant le
développement des algues.
Contrôlez votre température, ne chauffez pas inutilement, ne
couvrez pas votre piscine si l’eau est déjà chaude.
- La végétation :
Certes belle, fleurie et décorative, la végétation entourant
votre bassin est vecteur de germes, de pollen et d’insectes.
Il est donc recommandé d’assurer un espace minimum entre
votre jardin et la piscine, séparez les espaces grâce à des margelles pour
limiter au maximum ce type de pollution.
- Les orages :
Ils entachent sévèrement la qualité de l’eau : ils
troublent son évolution si cette eau n’a pas une réserve suffisante en
désinfectant.
- Les baigneurs eux-même :
Une personne pollue en moyenne 6m3 d’eau. Cela est du à la
sueur, les produits solaires ou cosmétiques par exemple.
Face à cela, il ne faudra pas hésiter à filtrer au maximum,
à contrôler régulièrement le pH et à protéger votre eau grâce à des
désinfectants, des anti algues ou tout autre produit de traitement nécessaire.
Chaque année, 30 à 50 % de votre eau doit être renouvelée
pour éviter que des eaux artificielles chargées de calcaire, chlorures et
autres décompositions rendent difficile la gestion de votre eau.
- Les prix :
Nombre de propriétaires tentent de faire des économies sur
des éléments indispensables alors qu’au final cela va leur revenir beaucoup
plus cher.
Une pompe pas chère par exemple, inadaptée à votre système,
engendrera une mauvaise filtration, mais aussi un détériorèrent précoce du
roulement, de la turbine ou encore du bobinage électrique.
Les grandes surfaces ont généré cette obsession du bas prix,
mais il y a des domaines où cet état d’esprit vous sera néfaste au bout du
compte, surtout en piscine. Je vous conseille fortement d’acheter votre
matériel chez un professionnel en acceptant pour une fois que le prix ne soit
pas votre critère premier.
En conclusion, nous pouvons espérer que ces sages conseils
vous permettront de consacrer un minimum de temps et d’entretien à votre
piscine. Pour que ce lieu reste synonyme de plaisir et de détente en famille et
entre amis, il y a des principes à comprendre et à appliquer. J’espère avoir pu
vous aider à travers cet article.
À très bientôt !
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